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Dates des représentations


affiche de Concert du 8 mai affiche de Fête de la Musique affiche de Festival d'orchestres d'harmonie

Liste des musiciens


photo directeur musical Directeur Musical - Guillaume Cardot

Photo du directeur musical
Photographie : Anthony Vargin

Guillaume Cardot débute le trombone au CRR de Clermont-Ferrand dans la classe d’Abel Thomas où il obtiendra ses prix de trombone, formation musicale et musique de chambre avec mention Très Bien.
Il est ensuite admis au Conservatoire du 12e arrondissement de la Ville de Paris où il travaille avec Bruno Flahou ainsi qu’au CRR de Rueil-Malmaison avec Alain Manfrin où il obtient un Premier Prix de Virtuosité en 2012. La même année il intègre le Pôle Sup’ 93 dans la classe de Daniel Brezynski et étudie la Musicologie à l’Université de Paris 8.

En parallèle, il suit des études de pédagogie au CEFEDEM d’Île-de-France et obtient à 22 ans son Diplôme d’Etat de professeur de trombone.
Après avoir enseigné dans plusieurs écoles de musique et conservatoire de la région Auvergne, il enseigne le trombone depuis septembre 2016 au CRC de Cournon-d’Auvergne.

Compositeur et arrangeur, il a notamment écrit la musique originale du Spectacle Hiraeth, joué au Zénith d’Auvergne en 2013 et à Cardiff (Pays de Galles) en 2015. Son catalogue comporte une cinquantaine de pièces pédagogiques, mais aussi du répertoire de musique de chambre, des pièces pour orchestre et des musiques de film.

Musicien d’orchestre, il a été Trombone Solo de plusieurs orchestres symphoniques (Orchestre Sostenuto, Orchestre Ostinato, Orchestre Musica Mediante, Orchestre Symphonique des Dômes, Les Clés d’Euphonia) et est régulièrement invité à se produire en soliste avec divers orchestres d’harmonie. Passionné de musique de chambre, il est membre fondateur de l’Arverne Brass Quintet avec lequel il se produit depuis 2012.

Depuis 2015, il s’intéresse à la direction d’orchestre et travaille avec Claude Kesmaeker, chef de l’orchestre d’harmonie de la Musique de l’Air de Paris. En décembre 2017, il prend la direction artistique et musicale de l’Orchestre d’Harmonie de Clermont-Ferrand, orchestre dont il est membre depuis 2007, tout d’abord au pupitre de trombones puis aux différents pupitres de clarinettes.

icone PiccoloPiccolo

  • Broch Sidonie

icone FlûtesFlûtes

  • Clerc Rémi

  • Cuellar Éva

  • Dujambon Samantha

  • Morhain Valérie

  • Oudard Mathilde

  • Voge Bozena

icone HautboisHautbois

  • Moindreau Anne-Laure

  • Soriano Claire

icone Cor anglaisCor anglais

  • Bonnet Marie-France

icone BassonsBassons

  • Diogon Jean-Baptiste

  • Dufayet Martine

icone ContrebassonContrebasson

  • Bégou Pierre-Alain

icone Petite clarinettePetite clarinette

  • Kabab Sabrina

icone ClarinettesClarinettes

  • Bodeau François

  • Carbonnière Roger

  • Cardot Roger

  • Cartier Pierre

  • Delair Laure

  • Dopeux Sophie

  • Geneté Lila

  • Gis Adrien

  • Guérin Lucie

  • Oudard Manon

  • Paturle Antoine

  • Paysal Justine

  • Périchon Guillaume

  • Petiot Valentine

  • Prouteau Justine

  • Raboin Christelle

  • Rémy Élise

  • Vertu Dominique

icone Clarinette altoClarinette alto

  • Lethielleux Agnès

icone Clarinettes bassesClarinettes basses

  • Cardot Roger

  • Paturle Antoine

  • Périchon Guillaume

  • Raboin Christelle

  • Vertu Dominique

icone Saxophones altoSaxophones alto

  • Boichut Philippe

  • Bressoulaly Pierre

  • Butler Emily

  • Ferrand Laurence

  • Garcia Laurent

  • Jones Jenny

  • Pagès Alexis

  • Van Deyk Margot

icone Saxophone ténorSaxophone ténor

  • Wirth Antoine

icone Saxophone barytonSaxophone baryton

  • Chorda Marco

icone CorsCors

  • Bernad Marie-Pierre

  • Bizouard Adèle

  • Gurliat Olivier

  • Lethielleux Patrick

  • Membre d'honneur

    Marque Roger

  • Ragonnet Michel

  • Roussel Bénédicte

icone TrompettesTrompettes

  • Bozonnet Cyril

  • Chadeyron Théo

  • Lavet Pierre

  • Potherat Clément

  • Presles Pauline

  • Puzin Tom

  • Vayssier Solène

icone CornetsCornets

  • Chambéry Laurent

  • Van Leuven Inge

icone TrombonesTrombones

  • Beaumont Théo

  • Couzelas Armand

  • De Sousa Reis Marc

  • Estièvenart Guillaume

  • Vert Teva

icone Trombone basseTrombone basse

  • Ferrand Xavier

icone EuphoniumsEuphoniums

  • Durif Claude

  • Lemoine Marianne

  • Réty Eva

icone TubasTubas

  • Faure Pascal

  • Fromageot Olivier

  • Maljevac Colin

icone ContrebassesContrebasses

  • Szymanski Jan

  • Szymanski Léonard

icone HarpeHarpe

  • Thalamas Liliane

icone ClaviersClaviers

  • Chouvel Rudy

icone PercussionsPercussions

  • Cortier David

  • Domaison Gabin

  • Hamonic Gaëlle

  • Héliakis Thomas

  • Réty Julian

© Baptiste Chanat

Historique de l'orchestre


1862

C’est en juin 1862 que Monsieur Lemaigre, alors professeur de musique, forme la Société Lyrique Clermontoise. Parmi les fondateurs, on trouve Monsieur Ledru, architecte, qui, plus tard, sera maire de Clermont-Ferrand, Monsieur Bonjean, chef de bureau à la Préfecture, et le Docteur Pradier.
C’est au domicile de ce dernier, rue de la Treille, que Monsieur Lemaigre expose, au cours d’une des réunions où on a l’habitude de parler de tout et de n’importe quoi, son projet d’une société de musique.
Depuis quelques mois, Monsieur Tarnowski, un réfugié polonais, violoniste de grand talent, a mis sur pied une chorale « Les Enfants d’Auvergne » dont la devise est "Défense et illustration de bon renom artistique de l’Auvergne". Pourquoi une société musicale ne réussirait-elle pas ?
C’est ainsi qu’est née, au printemps 1862, la Société Lyrique de Clermont-Ferrand. Le Docteur Pradier – chez qui avait été décidé la création – en fut le premier Président. Les premiers statuts et règlements datent du 1er août 1862.

1862-1865

La Société Lyrique prend un excellent départ. Elle donne bientôt, chaque dimanche, un concert dans une salle de l’Hôtel de Ville.
En 1865, Monsieur Lemaigre étant malade, c’est Monsieur Gatrot, chef de musique du 60ème de ligne, qui dirige momentanément la Société.
Deux ans plus tard, elle obtient son premier succès officiel : la Médaille d’Or grand module qui lui est décernée au grand concours international de Vichy.

1865-1880

Au fil des ans, la Société Lyrique se taille un palmarès impressionnant. La fin du XIXème siècle voit fleurir dans la cité clermontoise six sociétés musicales. « C’est, dit un chroniqueur, une émulation continuelle, une débauche d’harmonies ». Parmi toutes ces harmonies, la Société Lyrique reste une des plus actives, participant au concours à Lyon en 1877, à au Concours musical d’orphéons et musique d’harmonie à Cusset en 1879. En 1880, toutes les Sociétés participent à l’inauguration de la statue de Pascal.

1888-1895

L’Harmonie Municipale participe au grand concours de Roanne en 1888 et au concours international du Puy-en-Velay en juillet 1890. En 1891 l’orchestre se produit lors d’un festival organisé à Clermont-Ferrand en l’honneur de Son Altesse Impériale le Prince Alexis Karageorgevich de Serbie, exilé en France . En 1895, c’est le Président de la République, Félix Faure, qui assiste au grand festival de Clermont-Ferrand.

1909-1912

Les statuts seront révisés une première fois le 24 février 1909 puis la Société Lyrique fête son cinquantième anniversaire avec un grand concert donné au kiosque à musique du Jardin Lecoq le samedi 14 septembre 1912.



Programme du concert donné le samedi 14 septembre 1912 pour le cinquantième anniversaire de la Société Lyrique Clermontoise.

1913-1918

L’orchestre est alors placé sous la direction de Monsieur Ducousso et participe en 1913 à un concours à Sens.

Suite à la signature d’une convention avec la Ville de Clermont-Ferrand le 20 décembre 1913, la Société Lyrique devient l’Harmonie Municipale le 1er janvier 1914, avec de nouveaux statuts et un nouveau règlement. L’arrivée de la 1ère Guerre Mondiale impose à l’orchestre une interruption de quatre ans. Le dernier concert est donné le dimanche 19 avril 1914 au Jardin Lecoq.

Le fonctionnement de l’orchestre au début du siècle est géré par un Conseil d’Administration de 24 membres dont la moitié doivent être des membres honoraires. Sur les 12 places restantes au Conseil, 3 sont réservées aux tambours et clairons.

L’admission au sein de la société est prononcée par le Conseil d’Administration. Les musiciens sont classés par catégories (solistes, premières parties et secondes parties) et une nomenclature précise est éditée.

La convention du 1er janvier 1914 fixe le nombre de manifestations à 12 « grands concerts » ainsi qu’à 10 le nombre de « petits concerts, retraites ou défilés ».

Du fait du nombre de prestations que la Société s’engage à assumer chaque année, les musiciens titulaires perçoivent un traitement mensuel. Celui-ci est calculé en fonction de la catégorie et des différentes prestations (grand ou petit concert, service en semaine ou répétition).

En contrepartie de ce traitement, les musiciens acceptent beaucoup d’engagement (assiduité, ponctualité, travail individuel …).

1920-1932

L’orchestre reprend ses activités au printemps 1919 avec un premier concert donné le dimanche 18 mai toujours au Jardin Lecoq. Le programme se compose de pièces aux titres qui en disent long sur l’état d’esprit d’après-guerre comme « Esperenza ».

Il est invité à donner plusieurs concerts, à Marseille en 1921, où les Marseillais dansèrent sur la Canebière au son de la bourrée, et Toulon en 1925.

En 1932, trois associations très anciennes de Clermont-Ferrand (la chorale Les Enfants de l’Auvergne, fondée en 1862, La Société Lyrique Clermontoise, fondée également en 1862 et l’Arvernoise, association de gymnastique fondée en 1874) organisent au Jardin Lecoq une grande fête de nuit « La Fête des trois vieilles ». Cette fête nocturne perdurera jusqu’en 1937.

Cette même année, l’Harmonie Municipale est invitée à donner un concert à Toulon-sur-Mer.

1933-1934

La salle de répétition se situe rue Sidoine Appolinaire. Elle sera transférée dans de vastes locaux, au sein de l’ancienne caserne Gribeauval en 1933. A cette époque le programme est essentiellement composé de musique militaire, populaire, mais également de transcriptions classiques.
Un ancien musicien de l’Orchestre, Roger Arcambal, élève à l’école élémentaire de musique de l’Harmonie Municipale à partir de 1929 raconte « A l’époque il n’y avait ni radio ni télévision. Les seules distractions étaient le théâtre et le cinéma. Il y avait en revanche beaucoup de musique, de nombreux concerts au kiosque et de nombreuses sociétés de musique. Les conditions de répétition de l’époque étaient rudimentaires : un pupitre pour six musiciens, des bancs sans dossier, des éclairages modestes, des instruments de l’époque, des partitions manuscrites. Les costumes étaient en gros drap et le port de la casquette obligatoire. »
En juillet 1934, en marge de la 22ème Fête Fédérale de la Fédération des Sociétés de Gymnastique du Puy-de- Dôme et du Massif Central, les sociétés musicales du Puy-de-Dôme et la Fédération Musicale du Centre, organisent un grand festival de musique.
De nombreuses sociétés musicales voisines participent à cet événement : la Société Lyrique d’Ennezat, les Trompettes des Sapeurs-Pompiers d’Ennezat, l’Echo de la Vallée de Rouillas-Bas, l’Union Musicale de Lezoux, L’Echo de la Vallée de Montjoie, L’Echo d’Auzat-sur-Allier, la Fanfare de La Plaine, le Réveil de la Plaine, La Fanfare de Vic-le-Comte, la Société Philharmonique des Houillères de Saint-Eloy-les-Mines, la Fanfare de Bellenaves, les Enfants de Tulle, la Fanfare de Souvigny, Les Enfants de la Sioule (Ebreuil), la Société Musicale de Guéret, l’Union Musicale de Chambray-les-Tours, l’Union Musicale de Boiscommun, la Fanfare de Darvoy, l’Eveil de Clermont-Ferrand, l’Echo du Casino de Clermont-Ferrand et les Mandolinistes Montferrandais.

1938

Au mois de juin 1938, la Ville de Clermont-Ferrand organise un concours international de musique. Toutes les organisations et associations musicales de la ville participent à l’organisation : la Fanfare de la Plaine, l’Association Symphonique Montferrandaise, l’Union Musicale Montferrandaise, le Rallye-Cor Montferrandais, les Mandolinistes Montferrandais, le Madoline-Orchestre, l’Orchestre de la Banque de France, l’Harmonie du Commerce et de l’Industrie, la Philharmonique P.L.M. (Compagnie des chemins de fer de Paris Lyon Méditerranée), l’Harmonie des Usines Bergougnan, le Groupe Symphonique Clermontois, l’Echo du Casino, l’Harmonie Ouvrière, l’Ecole Nationale de Musique, la chorale Les Enfants de l’Auvergne, la Chorale de jeunes filles de Saint-Jacques, la chorale Emmanuel Chabrier, la Musique du 92ème Régiment d’Infanterie, l’Harmonie des Enfants de Chamalières et bien sûr l’Harmonie Municipale.

Le concours est ouvert aux chorales, aux harmonies, aux fanfares, aux orchestres symphoniques et estudiantinas ainsi qu’aux trompettes, tambours et clairons. Les sociétés seront réparties en 14 groupes évalués par 14 jurys de trois personnes, placés sous la présidence générale de Monsieur Jules Mazellier, 1er Grand Prix de Rome et Professeur au Conservatoire National de Musique de Paris.
Au total ce sont 50 sociétés (12 chorales, 11 harmonies, 18 fanfares, 3 symphonies, 1 estudiantina et 5 ensembles de tambours et clairons ou trompettes) qui participeront à ce concours et à l’animation de la Ville. En marge de ces manifestations, plusieurs concerts, dont deux représentations de l’opéra-comique Mireille de Gounod, viendront compléter le programme très dense de ce week-end de Pentecôte 1938.

1939

En 1939 un terrible incendie dévaste les locaux, détruisant les archives et les instruments de musique.
Sans se décourager, les responsables de l’Harmonie équipent à nouveau la Société qui aura comme directeurs Messieurs Theron, Soulacroup, Violon, Monge et Ducousso.

Restée en sommeil pendant la seconde guerre mondiale, c’est à la demande du maire Gabriel Montpied que les activités de l’Harmonie Municipale reprennent en 1948, dans un baraquement Cour du quartier Gribeauval. Le nouveau chef se nomme Jean-Octave Giot.
Professeur de trompette, de cornet et de percussion au Conservatoire de Clermont-Ferrand depuis 1930, il a dirigé plusieurs formations clermontoises avant la Guerre, La Gauloise (de 1934 à 1939), l’Harmonie du Commerce et de l’Industrie (de 1935 à 1937), l’Amicale Symphonique Montferrandaise (de 1935 à 1939), l’Harmonie du P.L.M. (de 1936 à 1939) ainsi que la Musique du 298ème Régiment d’Infanterie (de 1939 à 1940). Il dirigera l’Harmonie Municipale pendant 25 ans.
A l’époque l’harmonie sera recomposée de 67 musiciens.

On dénombrera : 3 flûtes, 2 hautbois, 2 bassons, 18 clarinettes, 7 saxophones, 4 cors, 2 altos, 3 cornets, 3 trompettes, 3 bugles, 4 trombones, 2 barytons, 4 basses, 3 tubas, 2 contrebasses à cordes, 4 percussions et 1 harpe. A cette période apparaît également une batterie-fanfare, ou « clique », qui accompagne l’Orchestre dans les défilés. Elle se compose de 24 clairons et tambours.

1949-1956

Le premier concert d’après-guerre aura lieu le 10 février 1949 à l’opéra municipal avec en invité le Quatuor de Saxophones de la Garde Républicaine. Plusieurs autres invités prestigieux suivront, tels le Sextuor de Clarinettes de la Garde Républicaine (1er février 1950), le Quintette à vents des solistes de la Garde Républicaine (11 avril 1951), le saxophoniste Marcel Mule (1er avril 1953), ou les trompettistes Roger Delmotte et Maurice André (27 janvier 1963).

orchestre en 1951

L’Orchestre participe à trois concours et festivals (Nevers en 1951), le dernier, à Tarbes, voit l’orchestre classé en division Excellence.

Les locaux sont transférés en 1953 rue Nestor Perret, derrière le théâtre, dans l’ancienne école de danse. A l’époque, des musiciens âgés abandonnent à cause des 103 marches à monter.
L’Harmonie participe à de nombreux concours, comme aux Sables d’Olonnes (juillet 1953), à Aurillac (le 10 juillet 1955) ou Montluçon (mai 1956).

Si l’Harmonie Municipale entretient globalement de bons rapports avec le Conservatoire de Clermont-Ferrand, le fonctionnement entre les deux entités n’est pas forcément évident. Les relations sont parfois tendues avec certains professeurs qui viennent jouer à l’Harmonie. Le conservatoire oblige ses élèves à intégrer des classes d’orchestre en son sein, ce qui ne permet pas toujours aux plus jeunes de venir participer en plus aux activités de l’Harmonie. La situation provoque petit à petit une baisse des effectifs qui fait craindre pour la survie de l’orchestre. Afin d’organiser la relève au sein de la Batterie-Fanfare, l’Harmonie Municipale est autorisée à créer en son sein une Ecole de Musique pour le tambour et le clairon.

1961

Bientôt sera également créé un « orchestre moderne » au sein de l’Harmonie, petit ensemble de vents et percussions dans l’esprit big band qui prendra part à plusieurs concerts.


L’Harmonie Municipale de Clermont-Ferrand en 1961

1962

En 1962 l’Harmonie Municipale et le Cercle des enfants d’Auvergne fêtent leurs 100 ans sur le kiosque en béton au Théâtre de Verdure du Jardin Lecoq. Deux week-ends de concerts sont prévus pour ces festivités, les 16 et 17 juin ainsi que les 23 et 24 juin. Plusieurs sociétés auvergnates sont invités : les harmonies d’Aurillac, Moulins, Montluçon et Vichy. Deux invités prestigieux sont également présents : le Cercle Choral Mixte de Lyon et la Musique Principale des Troupes de Marine.
Le week-end des 16 et 17 juin, les deux sociétaires jubilaires se produisent en extérieur au Jardin Lecoq. Le samedi soir, à 21h l’Harmonie Municipale accompagne notamment André Martin, ténor et en deuxième partie Le cercle choral les Enfants de l’Auvergne se produit en alternance avec le groupe folklorique et accompagne à son tour le soliste ainsi que des extraits de ballets, avec les danseurs du ballet de l’opéra municipal.
Le lendemain, à 15h, toujours au jardin Lecoq, les deux sociétés alternent avec le baryton Michel Dens, chanteur du Théâtre National de l’Opéra de Paris, accompagné par Jean Voirin, professeur de piano au Conservatoire de Clermont-Ferrand.
Lors du week-end suivant des 23 et 24 juin, les sociétés invitées se produisent les unes après les autres, toujours au Jardin Lecoq pour donner deux beaux concerts. Le lendemain, la Musique des Troupes de Marine se produira au Mont-Dore pour un concert organisé conjointement avec la municipalité.

1964

En 1964, un projet de réorganisation de l’Harmonie Municipale est présenté au Conseil Municipal. Une convention est signée en 1966, elle reconstitue l’orchestre en service municipal, fixe la nomenclature et régit le fonctionnement de celui-ci. Certains musiciens sont titulaires (sous contrat) après avoir passé un concours pour intégrer l’orchestre, d’autres sont auxiliaires (sans contrat). Les musiciens en fonction à la date du 1er janvier 1965 ne sont pas astreints au concours, mais sont reclassés dans la nouvelle formation par un jury.

A l’époque, l’effectif de l’Harmonie Municipale est fixé à 90 musiciens sociétaires (70 pour l’harmonie proprement dite et 20 pour la batterie-fanfare) : 3 flûtes, 2 hautbois, 1 basson, 1 petite clarinette, 10 premières clarinettes, 8 secondes clarinettes, 1 clarinette basse, 4 saxophones alto, 2 saxophones ténor, 2 saxophones baryton, 4 cornets, 3 bugles, 4 trompettes, 2 cors (ou alto), 5 trombones, 2 barytons, 4 basses, 3 contrebasses, 2 contrebasses à cordes, 4 percussions, 8 tambours et 12 clairons.

Le fonctionnement courant de l’harmonie est assuré par le chef ainsi que par un personnel administratif. Celui-ci a une fonction de bibliothécaire, secrétaire et archiviste. Il s’occupe de toute la partie administrative en lien avec les musiciens. Il prépare le matériel d’orchestre, veille à l’organisation et à la mise en place des répétitions, contrôle les présences et travaille en lien avec les services de la Ville.

1970-1977

L’Harmonie Municipale continue de participer régulièrement à des concours, comme aux Sables d’Olonnes (juin 1978) ou Tarbes (juin 1970).

En 1973, l’Harmonie se rend en Allemagne, à Regensburg dans le cadre du jumelage avec la ville de Clermont- Ferrand.

La même année, lors du concert du 11 novembre, Jean-Octave Giot remet la baguette à son fils Claude, qui assurait jusque là les fonctions de Tambour-Major de la Batterie-Fanfare.

C’est ainsi que l’arrivée de Claude Giot, professeur de percussion au CRR de Clermont-Ferrand, nouveau directeur musical, marque un tournant dans l’histoire de l’orchestre. Deux importants concerts seront donnés par l’Harmonie Municipale, le 16 mars 1975 c’est la Symphonie Funèbre et Triomphale d’Hector Berlioz qui est donnée à la Cathédrale de Clermont et le 1er mai 1977, l’Ode à la Fin de la Guerre de Sergueï Prokofiev.

Cette œuvre n’avait jamais été exécutée en France et le matériel sera reconstitué à partir des manuscrits originaux détenus au musée Glinka de Moscou.

A partir de cette année-là, il n’y a plus de défilés et l’orchestre déménage place Turgot (ancien nom de la Place du 1er mai), dans les locaux d’un ancien commerce. Il participe au concours d’Aurec-sur-Loire en mai.


L’Harmonie Municipale le 11 novembre 1975

1977-1983

En septembre 1977, Claude Giot est appelé pour une saison par l’Orchestre de Strasbourg pour tenir le poste de Timbalier Solo. Il s’absente de la direction de l’Harmonie Municipale pour une saison (de septembre 1977 à avril 1978) et sera remplacé par Hubert Kraus, chef de la batterie-fanfare et professeur à l’Ecole de batterie-fanfare de l’Harmonie Municipale.
En 1979, l’orchestre donne un concert à la maison des Sports (le 8 mai) avec la Symphonie n°19 de Nicolas Miaskovsky et la Messe militaire de Bohuslav Martinu et se produit également à l’occasion de l’inauguration de la Maison des Congrés (aujourd’hui Maison de la Culture). L’Harmonie continue de participer très régulièrement à des concours : Langogne (en juin 1978), Surgères (en juillet 1979) ou encore Brioude (en juin 1981). Cette année-là l’orchestre déménage à l’école de Lachaux (actuel groupe scolaire Mendès France, boulevard Pochet-Lagaye).

Le 11 juin 1982 l’arrivée d’Evelyne Aïello à la direction de l’orchestre marque un nouveau tournant. Le répertoire classique reprend le dessus car l’effectif est plus fluctuant. Cette jeune chef d’orchestre est titulaire d’un Premier Prix de Direction d’Orchestre au Conservatoire National Supérieur de Paris et remporte un prix international de chef d’orchestre à Salzbourg (Autriche). En 1983, elle emmènera une nouvelle fois l’Orchestre à Regensburg.

1985

C’est en 1985 que l’orchestre rejoint pour la première fois les locaux du Conservatoire Emmanuel Chabrier. La salle de répétition est située au fond de la cour à gauche, au quatrième étage. A cette époque, la carrière d’Evelyne Aïello prend une tournure nationale et internationale. Il lui est difficile de rester disponible pour les activités de l’Orchestre. Le 8 janvier 1985 un chef adjoint est recruté, en la personne de Jean-Philippe Alzingre qui quittera ses fonctions le 14 juillet de la même année. Cette année-là l’orchestre redevient également une association loi 1901 (statuts du 11 mars), liée à la municipalité par une nouvelle convention établie le 18 avril. L’orchestre est alors administré par un « bureau-directeur » dont le président est René Pereira. Il y a également un vice-président (André Laurent), un trésorier (Jacques Boisson), un secrétaire général de l’harmonie (Jean-Claude Resnier) et trois membres musiciens élus.

Devant les difficultés rencontrées pour concilier sa carrière de chef internationale avec les fonctions de direction de l’Harmonie Municipale, Evelyne Aïello quittera la direction de l’harmonie le 1er octobre. La fin de saison sera assurée par plusieurs chefs invités. Le concert du 11 novembre à l’Opéra municipal est dirigé par Abel Thomas, professeur de trombone au CRR de Clermont-Ferrand, celui du 7 décembre par Daniel Foubert, qui dirige l’Union Philarmonique de Thiers. Quant à la messe de Ste-Cécile du 8 décembre de cette année 1985, c’est Hubert Kraus qui en assure la direction.

1986

En janvier 1986, un nouveau concours de recrutement est organisé pour prendre la direction permanente de l’Orchestre d’Harmonie. Abel Thomas, professeur de trombone au CRR de Clermont-Ferrand, est choisi le 20 janvier.
A cette période l’orchestre assure quatre concerts d’hiver à l’opéra municipal (le 11 novembre, fin janvier, mi-mars et le 8 mai), il y a également des concerts d’été, cinq dans les différents quartiers de la Ville (un par semaine de la mi-juin à début juillet) ainsi que deux concerts au théâtre de verdure (le 14 juillet et le dernier dimanche du mois d’août). Le mois de mai est aussi chargé en prestations avec la participation à la fête de la jeunesse (un mardi mi-mai), la fête de la Rosière (un week-end mi-mai) et la fête de Clermont fin mai. Il y a également les services au monument, au nombre de quatre (le 8 mai et le 11 novembre ainsi que le dernier dimanche d’avril pour la Déportation et le dernier dimanche d’août pour la Libération de Clermont). Ces services sont réalisés conjointement avec la Batterie-Fanfare.

1988-1990

Cette dernière perd en vitalité et est dissoute en 1988 pour se voir rattachée à l’Harmonie Municipale par une Assemblée Générale extraordinaire au mois de novembre. Un premier concours de recrutement d’un tambour-major est organisé en octobre mais le concours est finalement annulé. Un intérim est assuré par deux trombonistes, Stéphane Loyer puis Laurent Madeuf. Le 30 juin 1989 est recruté un chef-adjoint, responsable de la Batterie-Fanfare, il s’agit de Michel Benetto.

Abel Thomas amène sur les pupitres une musique plus contemporaine. L’Orchestre participe à de nombreux concours et connaît un véritable essor. L’effectif s’étoffe et le répertoire plus difficile permet à l’orchestre de s’introduire sur le devant de la scène internationale.
Au 1er novembre 1989, Abel Thomas se met en disponibilité de l’orchestre pour convenance personnelle. Il est remplacé par Michel Benetto jusqu’à son retour le 24 septembre 1990.
L’Harmonie participe à un échange avec l’orchestre d’Odivelas (Portugal). Les musiciens portugais seront reçus à Clermont-Ferrand en 1989 et l’Harmonie clermontoise se déplacera en 1990.

1991-1995

En 1991 la Municipalité de Clermont réduit sensiblement la subvention allouée à l’Orchestre d’Harmonie. Le fonctionnement change et les services au monument ne sont plus dans les attributions de l’orchestre.


L’Orchestre d’Harmonie lors d’un concert le 18 janvier 1994.

Après une décennie sans participation à des concours, c’est avec celui de Bouzonville en 1992 que l’orchestre reprend à nouveau le chemin des concours. Suivront ceux de Fontenay-le-Comte (en 1993), Oyonnax (en 1995), Mâcon (en 1996), Aix-les-Bains (en 1997), puis le classement en division Honneur au concours de Joué-les-Tours en 1998 et le concours de Sanvignes-lès-Mines (en 1999).
Durant ces années l’orchestre continue sa politique d’échanges musicaux, notamment avec l’Harmonie de Dunkerque-Petite Synthe (1994-1995) ou le Conservatoire d’Enschede au Pays-Bas.

2002-2011


L’Orchestre d’Harmonie de Clermont-Ferrand au Concours International de Prague en 2005.

Après l’organisation d’un concours à Clermont-Ferrand (en 2002), l’Orchestre d’Harmonie continue sur le chemin des concours avec Hyères-les-Palmiers (en 2003) puis le concours international de Grandcamp Maisy (en 2004) où l’orchestre remporte un 1er Prix et celui de Prague (en 2005) où il obtient une Médaille d’argent.

D’autres concours verront la confirmation de l’Harmonie dans sa catégorie actuelle : Mâcon (en 2006), Hyères- les-Palmiers (en 2009), Vauche (en 2011).

Au niveau associatif, l’orchestre est placé tour à tour sous la présidence de René Pereira, André Laurent puis Roger Marque.
Entre 2004 et 2006 l’Orchestre d’Harmonie déménage de nouveau, Rue de Bien-Assis, le temps des travaux, avant de revenir au Conservatoire, au 4ème étage, salle Hector Berlioz, dans une salle rénovée.
Le Lion’s Club de Lodève fait régulièrement appel aux services de l’Orchestre d’Harmonie pour animer des dîners de charité. Entre 2006 et 2018, l’orchestre descendra une dizaine de fois dans l’Hérault pour participer aux œuvres de bienfaisance.
Au mois de mai 2010, Abel Thomas emmène l’Orchestre d’Harmonie à Gomel, ville jumelle de Clermont-Ferrand en Biélorussie et reçoit Valéry Kravets, le chef biélorusse qui viendra diriger les musiciens clermontois lors du concert du 11 novembre.

2013-....


L’Orchestre sous la direction d’Arnaud Falipou à l’Opéra le 08 mai 2015

En 2013, c’est avec l’arrivée d’un jeune chef en la personne d’Arnaud Falipou que l’orchestre marque une nouvelle étape dans son histoire. Le répertoire s’ouvre à des esthétiques différentes (concerts avec danse, choeurs, solistes, projets de musiques actuelles...). Le président est alors Abel Thomas, qui troque sa baguette de chef pour la casquette du président de l’association. L’Orchestre continue d’être régulièrement invité par le Lion’s Club de Lodève et effectue un déplacement à Joué-les-Tours en janvier 2017.

Depuis décembre 2017, l’Orchestre d’Harmonie de Clermont-Ferrand est placé sous la direction de Guillaume Cardot et Jan Szymanski assure la présidence de l’association.

Conseil d'administration


PrésidentJan Szymanski

SecrétaireValérie Morhain

TrésorierPierre-Alain Bégou

Vice-présidentDavid Cortier

GraphisteRémi Clerc

Community ManagerAlexis Pagès

Secrétaire-adjointJean-Baptiste Diogon

Trésorier-adjointGaëlle Hamonic

© Baptiste CHANAT

Photos


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  • Outside the Wall - 27 et 28 février 2020, Maison de la Culture

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  • 8 mai 2019, Maison de la Culture

    8 mai 2018, Opéra-Théâtre

    11 novembre 1975, Opéra-Théâtre

Vidéos


© Baptiste Chanat

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